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LA MAISON PLÛME​

Pour une nuit au bord de l'eau

La maison est sur 2 étages avec vue sur la Seine ... Le bâtiment est en U donnant sur une une grande cour intérieure. Le Paradis ! Notre paradis !

Au premier étage il y a deux chambres : L'Amour avec sa terrasse privée donnant sur la Seine et La Parisienne, plus petite mais très cosy.

Puis au deuxième et dernier étage se trouve "le nid", studio coloré avec vue sur la Seine et la forêt. Dans l'aile droite deux nouvelles chambres, la Brume et la Douce. Il faut passer par la petite cour pour y accéder. La Brume flotte sur l'eau et la Douce a une jolie vue sur la maison et la Seine.

Les chambres sont réservées à nos hôtes qui viennent passer du temps à la maison. Nous vous proposerons des itinéraires en fonction de vos envies : Forêt, mer, calme, détente ... Et bien évidemment de bons petits dej' Made in Normandie !

Et si vous optez pour un weekend ou semaine "détox", vous n’aurez la clé de la chambre qu’en échange de votre téléphone portable, tablette ... ! Il n’y aura évidemment pas de télévision dans les chambres ! De plus le réseau téléphonique est capricieux.

Au rez-de-chaussée, la salle du petit déjeuner offre une vue imprenable sur la Seine. L' hiver il faut parfois attendre que le brouillard se lève pour en profiter mais cela reste tout aussi charmant.

Le village

Sur les bords de Seine entre le pont de Brotonne et le pont de Tancarville. Mais si ! Vous savez le pont rouge comme à San Francisco ! :)

Et bien, il y a un petit village très charmant, Villequier - Rives en Seine. Les maisons bordent la Seine et grimpent jusque dans la forêt où il y a de très jolies balades à découvrir à pieds ou à cheval. Tous les bords de Seine sont aménagés pour y flâner ou faire du footing. La commune est lovée dans l’avant dernière boucle de la Seine. Elle tire son identité du fleuve mais aussi des bois et du plateau qui le surplombe.

Proche de tout

A 1h45 de Paris, à 1 heure de Deauville et d'Etretat, à 45 min d'Honfleur, Rouen ou encore Le Havre, à 20 minutes de la gare d'Yvetot (train pour Paris).

Mais aussi à 50 minutes d'Yport (village de pécheur), 20 minutes du Marais Vernier (Paradis normand) ou encore 15 minutes de Jumiège (Village gourmand) ... mais on ne vous dit pas tout non plus ,,, Mais inévitablement une partie du bonheur est ici ! À Villequier. 

L'histoire

Victor Hugo & la maison Vacquerie

Victor Hugo a séjourné une demi-douzaine de fois à Villequier dans la Maison Vacquerie. Cette demeure bourgeoise du XIXème siècle était celle de la famille de son gendre, Charles Vacquerie, époux de Léopoldine.

Le village est souvent associé à son fameux poème Demain dès l’aube, écrit pour sa fille, qui s’est tragiquement noyée dans la Seine, avec son époux.

Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu je sais que tu m’attends…

Victor Hugo n’ a pas véritablement vécu à la Maison Vacquerie, c’était une maison de villégiature. Le lieu était apprécié de la famille, puis il est devenu un lieu de pèlerinage après la tragédie qu’a été la mort des jeunes époux. Tout deux sont d’ailleurs enterrés à 400 mètres de là, au cimetière de l’Eglise Saint Martin.

Guillaume Apollinaire & Marie Laurencin 

Petit hôtel de France où Guillaume Apollinaire a séjourné en août 1913 avec quelques uns de ses amis. Dans ses « Souvenirs sur Apollinaire » Louise Faure-Favier ne précise pas clairement l’objectif de ce séjour d’une semaine qu’elle avait organisé. En revanche les biographes du poète sont unanimes à dire que le but était une tentative de réconciliation entre Guillaume Apollinaire et l’artiste Marie Laurencin. Louise Faure-Favier et Marie Laurencin étaient arrivées deux jours avant les autres et s’étaient installées dans cette petite maison équipée d’une terrasse dominant la Seine, l’hôtel de France, deux jours à se promener, «à coudre, à lire, à causer». Le surlendemain de leur arrivée donc, elles s’étaient vêtues l’une d’une robe rose, l’autre d’une robe bleue, pour accueillir André Billy, l’infatigable ami et, Guillaume Apollinaire. Les deux hommes étaient venus à pied depuis Rouen soit au bas mot 50 kilomètres abattus en deux jours, pardessus sur le bras droit, parapluie à main gauche. Selon Louise Faure-Favier, Guillaume Apollinaire arriva en exprimant une joie toute relative à leur vue tellement son estomac sonnait creux.

Huit jours de bonheur selon Louise Faure-Favier au cours desquels ils furent notamment rejoints par René Dalize, l’ami d’enfance d’Apollinaire, de son vrai nom René Dupuy des Islettes. Quelques photos ont immortalisé ces instants si rares que l’on appelle souvent «parenthèses enchantées» et dont on ne prend véritablement conscience qu’après.

« Que d’heures exquises passées sur cette terrasse ombragée, écrit Louise Faure Favier.

" Je pense à Villequier "arbres profonds et verts"

La Seine non pareil aux spectacles d'hiver

L'Eglise les tombeaux et l'hôtel des pilotes 

Où flotte le parfum des brunes matelotes

Les noirceurs de mon âme ont bien plus de saveurs."

Guillaume Apollinaire 

 

L'histoire de la Maison par Les soirées de Paris

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Leopoldine Hugo & Charles Vacquerie

Née au 90 rue de Vaugirard, Léopoldine rencontre Charles Vacquerie, fils d’un armateur du Havre, lors d’une visite de courtoisie que les Hugo font aux Vacquerie dans leur maison de Villequier en 1838. Léopoldine, qui a 14 ans, et Charles, qui en a 21, s’éprennent l’un de l’autre mais l’écrivain, très attaché à sa fille (qu'il surnomme Didine ou Didi), trouve celle-ci trop jeune (bien qu'elle soit l'aînée) pour pouvoir penser au mariage.

Après avoir patienté cinq ans, Léopoldine épouse Charles Vacquerie, le 15 février 1843, en l'église Saint-Paul à Paris, dans la plus stricte intimité.

Le 2 septembre suivant, le couple arrive à Villequier. Le lundi matin, 4 septembre, vers dix heures, Charles Vacquerie embarque sur la Seine, en compagnie de son oncle, Pierre Vacquerie, ancien marin, et du fils de celui-ci, Arthur (1832-1843), âgé de onze ans, lauréat de la veille, pour se rendre chez Me Bazire, le notaire de Caudebec, à une demi-lieue de Villequier, où il avait affaire, dans un canot de course que son oncle venait de faire construire.

Au moment de partir, Charles demande à sa jeune femme si elle veut les accompagner. Celle-ci refuse parce qu’elle n’est pas habillée. Les trois voyageurs se mettent en route après avoir promis d’être de retour pour le déjeuner. Quelques instants plus tard, Charles revient prendre deux lourdes pierres en bas de la maison parce que le canot n’a pas assez de lest. Alors qu’il les met dans le bateau pour lui donner plus de solidité, sa jeune femme s’écrie : « Puisque vous voilà revenus, je vais aller avec vous ; attendez-moi cinq minutes ». On l’attend, elle monte dans le canot. Madame Vacquerie mère recommande de rentrer pour le déjeuner, regarde le canot s’en aller, et pense : « Il fait trop calme, ils ne pourront pas aller à la voile, nous déjeunerons trop tard ». En effet, la voile du canot retombe sur le mât. Pas une feuille ne tremble aux arbres. Cependant un léger souffle venant de temps en temps gonfler la voile, le bateau avance lentement et arrive à Caudebec, où ils se rendent chez le notaire auquel Charles allait parler pour des affaires relatives à la succession de son père, mort dernièrement.

À Caudebec, le notaire veut les persuader de ne pas s’en retourner par la rivière parce qu’il ne fait pas de vent et qu’ils feraient la route trop lentement. Il leur offre donc sa voiture pour les reconduire à Villequier. Les voyageurs refusent et reprennent leur canot.

L’oncle Vacquerie tient la barre du gouvernail, lorsque tout à coup entre deux collines, s’élève un tourbillon de vent qui, sans que rien ait pu le faire pressentir, s’abat sur la voile, et fait brusquement chavirer le canot. Des paysans, sur la rive opposée, voient Charles reparaître sur l’eau et crier, puis plonger et disparaître puis monter et crier encore, et replonger et disparaître six fois. Ils croient qu’il s’amuse alors qu’il plonge et tâche d’arracher sa femme, qui, sous l’eau, se cramponne désespérément au canot renversé. Charles est excellent nageur mais Léopoldine s’accrochait comme le font les noyés, avec l’énergie du désespoir. Les efforts désespérés de Charles restent sans succès ; alors, voyant qu’il ne la ramènera pas avec lui dans la vie, ne voulant pas être sauvé, il plonge une dernière fois et reste avec elle dans la mort. Léopoldine n’avait que dix-neuf ans et son mari en avait vingt-six, l'oncle Pierre, soixante-deux et le cousin Arthur, à peine onze.

Léopoldine Hugo repose au cimetière de Villequier, dans le même cercueil que Charles Vacquerie.

Accès

Par le train :

Gare la plus proche : Yvetot

Paris gare Saint Lazare > Yvetot : 1h40 de trajet

De la gare d'Yvetot à la Maison : 20 minutes en taxi avec Sébastien

(06 51 30 37 00)

Ou via Drivy à Yvetot pour louer une voiture

En voiture Simone :

Prendre l'A13 de Paris, l'A29 pour nos amis du nord et quelques routes de campagne ...  Un petit tour sur Mappy, Waze, ou GoogleMap peut être ?
 

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